J’ai fait jurer au village d’établir le « Festival de Keika » en guise de pénitence.
Le lendemain, nous sommes retournés à la capitale à dos de Bu Horses.
Évidemment, Lapisia était contrainte de sortir de sa Medjed Box (c’est moi qui lui ai donné ce nom). Elle est devenue plutôt ronchonne, mais on ne peut rien y faire.
Je ne peux pas supporter d’être avec quelqu’un comme Medjed de la mythologie égyptienne.
Je ne suis pas Osiris, vous savez.
Comme les villageois ne connaissaient pas l’auberge du vieil homme, nous avons emmené Bailey avec nous.
Quand nous sommes revenus à l’auberge, Mīnya a levé la queue et s’est blottie contre moi.
« Bon retour… »
« On est de retour. Ça fait à peine une journée, non ? »
« Mais… seule. »
Elle enroule ses bras minces autour de moi et me serre contre elle. Les bosses de sa poitrine étaient pressées contre moi.
Le vieil homme est sorti du comptoir et a dit :
« Tiens, vous êtes de retour, Keika. Un messager du marchand d’esclaves est venu tout à l’heure, il a dit qu’il s’est passé quelque chose de grave et que vous devez vite venir, une idée de quoi il parle ? »
« Oh ? Vraiment ? C’était rapide. Je vais y aller tout de suite. »
« Hmm… »
Les oreilles de chat triangulaires de Mīnya se sont affaissées.
Je caresse ses cheveux noirs.
« Ne t’en fais pas. Je reviens vite. »
« … D’accord. »
Elle disait cela avec sa bouche, mais sa queue s’agitait lentement sous la solitude.
Je me retourne et dis :
« Bailey, Lapisia, prenez le chariot et suivez-moi. »
« Entendu », « D’accord ! »
« Bon, Celica, allons-y. »
« Oui. »
Aux bidonvilles le long du mur extérieur de la capitale royale.
Le magasin du marchand d’esclaves est situé là-bas. C’est un bâtiment avec un étage qui ressemblait à une prison.
J’ai frappé à la porte et le marchand d’esclave skinhead a jeté un coup d’œil par la petite fenêtre.
« Ah, Héros-sama. Je vais vous ouvrir la porte. »
*CRIII*, la porte s’est ouverte.
Je fais attendre Bailey et Lapisia à l’extérieur et j’entre.
« Il se passe quelque chose ? »
Le marchand d’esclaves raconte son problème tout en grattant son crâne rasé.
« Merci beaucoup d’être venu. Les conditions de plusieurs esclaves ont empiré… »
« Faites-moi voir. »
« Par ici. »
Il nous a conduits dans la salle arrière.
Dans une salle avec des esclaves enchaînés à un mur.
5 esclaves gémissaient douloureusement. Parfois, leurs corps convulsaient.
« Ils se sont soudainement mis à souffrir aujourd’hui. »
« … Ces 5-là ont l’air d’être infectés. Il faut s’en débarrasser maintenant. »
« Hein ? S’en débarrasser… vous ne pouvez pas faire quelque chose comme les purifier ? »
« À ce niveau-là, c’est déjà fichu. »
« C’est une lourde perte… cette vieille femme est vraiment douée en cuisine, elle vaut 40 grandes pièces d’or… »
Je n’ai pas autant d’argent. C’est pour ça que j’ai pris ces mesures.
Je le regarde avec la dignité d’un Dieu.
« C’est toi qui a amené un monstre qui se faisait passer pour un enfant en ville. Normalement, tu devrais être sévèrement puni. »
« J-Je comprends. »
« Dans ce cas, je les emmène. »
J’ai lancé un regard au marchand d’esclave qui avait des sueurs froides, après quoi j’ai fait sortir les personnes infectées avec l’aide de Celica, Bailey et Lapisia.
Dans le trafic sous un soleil éclatant.
Nous avons mis les esclaves dans la charrette garée.
Puis je parle au marchand d’esclaves qui se tenait à côté de la porte et nous observait.
« Des informations sur les pécheurs ? »
« Ah, oui. Il y aura un festival en l’honneur du Héros Lazan à Doruals, la ville portuaire. On dit que les Pécheurs seront sacrifiés là-bas. »
« Hoo. C’est pour quand ce festival ? »
« Dans une semaine. »
« Beau travail pour la bonne information. Merci. »
Je lui ai tendu la main en souriant.
Le marchand d’esclave a tendu la sienne après avoir été légèrement confus.
Nous nous sommes serrés la main. Et j’ai ramené son statut modifié à la normale.
Je parle au marchand d’esclaves en souriant.
« Et maintenant, les frais d’information. Si on inclut les coûts des esclaves, que penses-tu de 10 pièces d’or qui ne sont pas des petites pièces ? »
« Merci beaucoup. Même un peu d’argent, ça aide. »
« Dans ce cas ― Celica, sors 10 de 『ces pièces d’or』. »
« Oui. »
Celica a sorti 5 grandes pièces d’or (500 000) et 5 pièces d’or moyennes (100 000) et les a tendues.
Elles valent autant que 10 grandes pièces d’or.
Le marchand d’esclaves a affiché un air compliqué, mais il a respectueusement baissé la tête. L’arrière de son crâne rasé brillait sous le soleil.
« Comme prévu de la part du Héros-sama. Vous savez comment faire des affaires. Je suis impatient d’en faire à nouveau avec vous. »
« Préviens-moi si tu as des nouvelles informations. »
Nous avons conduit la charrette chargée d’esclaves mourants à l’auberge..
Retour à l’auberge.
« Emmenez-les dans une chambre vide. »
« Oui », « Entendu »
Nous les avons emmenés à l’étage.
2 femmes, 2 enfants et 1 homme.
J’ai lancé 《Soins Complets》 et 《Désintoxication》 sur les esclaves qui souffraient.
Ils se sont vite sentis mieux.
La oba-san Clarissa était parmi eux.
Elle se lève et me remercie.
« Merci beaucoup, Héros-sama. »
« Tu connais Celica, pas vrai ? »
« Oui ― c’est, nous nous sommes souvent rencontrées dans le lieu où je travaillais. Celica-sama, c’est un honneur de vous revoir. »
« Clarissa-san… Je suis si contente que vous allez bien. »
Celica sourit de tout son cœur.
« Bon. Parlons maintenant de votre futur. Vous avez un endroit où aller ? »
Les deux enfants ont secoué la tête. L’homme et la femme avaient l’air inquiet.
Clarissa dit en tant que leur représentante :
« Nous avons été achetés par le Héros-sama, alors nous vous aiderons. »
« Mais je ne peux pas vous emmener avec moi dans me voyages. Mais si vous restez dans cette auberge, le marchand d’esclaves pourrait le savoir. Pour le moment, vous irez au village avec Bailey et vous aiderez à la construction de mon manoir… Bailey, tu peux t’en occuper ? »
« Bien sûr. »
Bailey a répondu en souriant, et Clarissa demande :
« Qu’en est-il des contrats d’esclave ? »
« Ah, des sceaux magiques qui limitent les actions, hein. Moi je m’en moque, mais les villageois pourraient avoir peur s’il y a des esclaves en liberté… mais est-ce que c’est correct pour un Héros d’employer des esclaves ? »
Celica réfléchit en posant son doigt fin sur sa joue.
« Hmm… je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose. Un Héros qui sauve le monde en employant des esclaves ne laisserait pas vraiment une bonne impression. »
Bah, je suppose que c’est naturel.
Ce n’est clairement pas une bonne chose pour moi qui veut gagner de la gloire et devenir un Dieu.
« C’est un problème… allez, on fait d’eux les esclaves de Clarissa. »
« Eh, est-ce que c’est convenable ? »
Je regarde Celica.
« On peut faire confiance à cette Clarissa, pas vrai ? »
« Bien sûr, Keika-sama. »
« Si c’est Celica qui le dit, alors je ne vais pas en douter. Clarissa sera la chef des esclaves et donnera les ordres. Les autres obéiront à Clarissa. »
« Oui », « Entendu »
L’homme et la femme ont répondu.
Les enfants ont hoché la tête.
J’ai annulé le contrat d’esclave de Clarissa et fait d’elle le maître des esclaves.
De ce fait, sa vocation est passée d’【Esclave】 à 【Chef Cuisinière de la Cour】.
Quand j’avais terminé, Bailey s’est dirigé vers la porte en disant :
« Bon, on ferait mieux de rentrer avant que le soleil se couche. »
« Sur ce, Celica-sama, à la prochaine fois. »
« Faites de votre mieux. »
« Je compte sur vous. »
Quand j’ai dit cela à Clarissa, elle a secoué son gros corps et hoché la tête.
Clarissa est sorti de la chambre avec les quatre esclaves.
La salle était devenue silencieuse.
Il n’y avait plus que moi, Celica, Mīnya et Lapisia. Les enfants jouaient silencieusement à pierre, feuille, ciseaux.
Après avoir hoché la tête, j’ai dit :
« Bon. On en a fini, ici. Il est temps de partir. »
« Où allons-nous ? »
« À la ville portuaire, Doruals. Pour sauver les Pécheurs. »
« Les Pécheurs… »
Celica presse ses gros seins contre ses mains. Son chemisier blanc se froissait.
Elle doit probablement se souvenir de ses circonstances, et ça la peinait.
« Ne t’inquiète pas. Je les sauverai tous. »
« S’il vous plaît, Keika-sama. »
Celica a baissé la tête. Ses cheveux blonds sont tombés.
« Mais elle se trouve sur les côtes au sud du continent, alors ça va prendre du temps. Nous devons arriver avant le début du festival dans une semaine ― il nous faudra peut-être un chariot. »
« Si nous allons à Doruals, pourquoi ne pas descendre par bateau ? »
« Hoo. Descendre la rivière, hein. Ça me va. »
En tant que Dieu des rivières, l’idée me plaît.
Et là, Mīnya m’a pris dans ses bras.
« Viens… aussi. »
« Non, non. Le vieil homme sera troublé. »
« Viens. »
Elle m’enlace fermement et ne lâche pas prise. Ses bras frêles contiennent une force surprenante. Probablement parce qu’elle est une fille-bête.
Je regarde Celica.
Celica secoue la tête avec un air troublé.
Il n’y a que Lapisia qui saute joyeusement.
« Ensemble, avec Mīnya ! Toujours, ensemble ! »
Elle affichait un sourire étincelant.
Haa. C’est bien que les enfants soient insouciants.
Je caresse la tête de Mīnya. Ses cheveux noirs sont lustrés. Quand j’ai touché les oreilles pointues sur sa tête, elles se sont contractées.
« Demande la permission au vieil homme. C’est la condition. »
« Compris… vais persuader. »
« Maintenant, allons manger. »
« Hmm… »
Mīnya s’est séparée de moi avec un regard inexpressif sur son visage. Mais sa queue noire s’était enroulée autour de ma jambe comme pour montrer qu’elle était réticente.
Sa fourrure me chatouille.
Durant la nuit.
Celica, Lapisia et moi sommes en train de dormir dans le même lit, elles me serraient dans leurs bras.
Il faisait chaud, mais comme elles étaient accrochées à moi, je ne pouvais rien faire.
Lapisia m’enlaçait sans se souciait de sa robe retournée. Elle avait la peau lisse et la forte température corporelle d’une enfant.
De l’autre côté, les gros seins de Celica étaient pressés contre moi et légèrement écrasés, je pouvais directement sentir son souffle et les battements de son cœur.
Elles dormaient toutes les deux paisiblement. Elles avaient des visages endormis innocents.
Et moi, au contraire, je n’arrivais pas à dormir alors que nous étions au beau milieu de la nuit.
Parce que j’entendais une dispute dans le bar au rez-de-chaussée.
Il n’y avait que la voix du vieil homme. Mīnya devait probablement obstinément refuser sans dire un mot.
Mais bon, raisonnablement, il n’y a aucune chance que le vieil homme autorise une enfant de 13 ans à partir à l’aventure avec un Héros.
Lapisia a l’air d’avoir environ 10 ans, mais elle est une Déesse, donc une exception. Je n’ai pas à m’inquiéter parce qu’elle est puissante.
Cependant, Lapisia a beau être puissante, il n’y a eu aucune croissance.
Pourtant, Celica avait monté de niveau.
Je sais qu’elle a un niveau, mais je ne sais pas quoi faire à ce sujet.
Ça ne monte pas grâce aux points d’expérience obtenus en battant des monstres ?
Alors que j’y réfléchissais vaguement, j’ai progressivement trouvé le sommeil.
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Harken Eliwood 
merci
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Merci pour le chapitre.
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